Vendredi dernier, on a commémoré les attentats de Zaventem et du métro Maelbek du 22 mars 2016. A cette occasion, le ministre de la Défense , Didier Reynders, accompagné des plus hauts responsables de l’armée, a tenu à rencontrer les militaires qui étaient sur le terrain au moment de cette attaque islamiste.
Il s’est entretenu avec les généraux Marc Compernol et Pierre Neirinckx , respectivement chef de la Défense et chef de la Composante médicale.
Le ministre a ensuite eu plusieurs entretiens avec des militaires qui, au moment des faits, avaient participé à la sécurisation des lieux et au sauvetage des victimes, dans le cadre du dispositif Operation Vigilant Guardian. Il s’agit de membres du Bataillon des Chasseurs à Cheval et du Régiment des Carabiniers/Grenadiers.
MUG CBRN avec la nouvelle tenue (bleue) et l'ancienne - © Serge Nemry
Reynders s’est également rendu à l’Hôpital militaire de Neder-Over-Hembeek où plus d’une centaine de blessés avaient été transférés au moment du drame. Là, il a rencontré le personnel soignant qui a dû gérer cet afflux de victimes. Et il lui a rendu hommage en soulignant combien son action avait été “remarquable” et bien dans la tradition de dévouement de nos Forces armées. Après avoir assisté à un exercice de secours en situation de combat, M. Reynders en a profité pour plaider en faveur de la création d’un “hôpital de crise”, destiné à faire face à toute situation d’urgence, quelle qu’en soit l’origine.
Commémorer, c’est bien. Dédommager, c’est mieux
S’il est important de ne pas oublier ces événements, s’il est en effet nécessaire de prendre des mesures pour être prêt à faire face à toute nouvelle attaque, il n’en reste pas moins que le problème du statut et des dédommagements des victimes du 22 mars 2016 est loin d’être réglé.
Moment très émouvant au "Memorial Garden" à l'aéroport de Zaventem - © Marc Smits
Nombre de ces malheureux attendent toujours tout ou partie des dédommagements auxquels ils ont droit. Si l’attitude des compagnies d’assurance est pour le moins sujette à critique, la lenteur pour ne pas écrire la mauvaise volonté de certains pouvoirs publics l’est encore plus. Un exemple ? Les victimes attendent toujours les libre parcours sur les transports en commun qui leur avaient été promis. Ils ne sont pourtant pas très compliqués à émettre et leur coût ne sont pas susceptibles d’augmenter de manière considérable les déficits abyssaux de ces entreprises publiques.
Un peu de bonne volonté SVP.