Lorsque l’épidémie du SIDA est apparue, les autorités sanitaires ont immédiatement conseillé aux personnes à risques de se protéger et d’utiliser des préservatifs. Pour autant, personne ne leur a demandé d’en coudre en catastrophe…
Tout simplement parce qu’il y en avait en suffisance dans le commerce et que la plus grande société britannique de fabrication a immédiatement quintuplé sa production. Pour répondre à une demande qui avait explosé.
Pourquoi ce rappel en forme de clin d’œil ? Parce qu’un minimum d’humour ne fait pas de tort en ces temps troublés et surtout parce que les responsables de la santé publique, tant en Belgique qu’en France et à l’OMS ont délibérément menti en affirmant avec un aplomb incroyable qu’il n’était pas « scientifiquement prouvé » (sic) que le masque protège ! Pourtant, il ne fallait pas avoir passé son temps sur les bancs des facultés de médecine pour comprendre que si deux personnes qui sont face à face se parlent, elles seront mieux protégées avec un masque que sans ! Même si cette protection n’est pas de 100 %, elle réduit considérablement les risques de transmission du virus.
Pourquoi un mensonge aussi grossier et indigne des médecins que sont les ministres qui ont tenu ces propos stupides ? Parce qu’il fallait avant tout cacher leur incurie (et celle de leurs prédécesseurs). Ils n’avaient rien prévu, rien anticipé, quand ils n’avait pas laissé détruire des stocks périmés sans les remplacer. N’est-ce pas Mme De Block ?
Si les ministres de la Santé publique (actuels et précédents) sont évidemment les premiers responsables de cette situation, leurs collègues de la Défense ne sont pas à l’abri de tout reproche. En effet, depuis les attentats au gaz des métros de Tokyo et Londres, on sait que des groupes terroristes sont susceptibles d’employer des armes chimiques. Et certains services de renseignement, et non des moindres, ont averti que ce risque est plus que jamais d’actualité. Donc, les militaires auraient dû disposer de stocks suffisants pour se protéger eux-mêmes ainsi que les populations .
Quant à l’argument, prétendant que l’épidémie était imprévisible, il est à la fois vrai et faux. Vrai parce qu’en effet, personne ne pouvait prévoir à quel type de virus on allait se trouver confronté, ni précisément quand il allait frapper. En revanche, des alertes avaient été lancées. La première dès 2003 par le professeur Didier Raoult (si ignoblement saboté par le ministre français Olivier Véran) qui annonçait que l’apparition d’une pandémie dans le premier quart du XXIe siècle était plus que probable. Et la seconde par la CIA qui avertissait, dès 2015 dans un rapport public, que « le risque d’une épidémie de très grande envergure est plus important que celui d’une guerre nucléaire ». Et cela malgré les essais nord-coréens. Analyse confirmée par un rapport du Mossad de 2016.
En conséquence, doter nos pays des protections aussi élémentaires qu’un nombre suffisant de masques et de produits désinfectants n’était pas franchement un luxe. Quant aux budgets nécessaires, ils pouvaient aisément être trouvés en supprimant les constructions de milliers de ronds-points inutiles.
L’OMS à la botte de Pékin
Quant à la responsabilité de l’OMS, elle est tout simplement écrasante. Dans un premier temps, cet organisme a délibérément minimisé l’ampleur de l’épidémie en Chine et répercuté sans en corriger une ligne les communiqués mensongers de Pékin. Aujourd’hui, on sait que le fléau ne s’est pas abattu sur l’Empire du Milieu au mois de décembre 2019 mais bien dès octobre. Et, comme il se doit dans une dictature aussi féroce, l’information a été étouffée pour ne pas ternir l’image du régime. Et ceux qui tentaient de tirer la sonnette d’alarme se sont retrouvés dans des camps de concentration quand ils ne sont pas opportunément décédés de la maladie.
Aujourd’hui, on sait avec certitude que la Chine a eu plus de 50.000 morts à déplorer et non les quelque 4.643 officiellement reconnus.
Dès lors pourquoi l’OMS s’est-elle aussi facilement laissé berner par Pékin ? Pour une raison d’une grande simplicité : parce que son directeur général, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, est à la botte de la Chine. Diplômé des universités de Londres et de Nottingham, personne ne peut mettre ses compétences scientifiques en cause. Ce qui implique qu’il ne pouvait pas ne pas mesurer la gravité de la situation. En revanche, sa carrière politique mérite quelque attention. Ministre de la Santé de l’Ethiopie, de 2005 à 2012, il gère ensuite le portefeuille des Affaires étrangères de son pays de 2012 à 2016. C’est-à-dire au moment où la Chine consent de très importants investissements en Éthiopie. A telle enseigne, qu’aujourd’hui cette dernière est devenue son « usine » en Afrique. Notamment dans les domaines des industrie du vêtement et de la chaussure. Ce qui a créé des dizaines de milliers d’emplois et permis à l’Éthiopie un des booms économiques le plus important de son continent.
Dans ce contexte, on comprend mieux pourquoi M. Ghebreyesus a feint de croire les mensonges chinois. Et a minimisé la gravité de la pandémie au-delà du raisonnable. C’est pourquoi il a, lui aussi, délibérément menti en affirmant que le port du masque était inutile. Plutôt mettre en péril la santé de millions de personnes que déplaire à ses « patrons » chinois… Tout fonctionnaire international qu’il soit, il n’en est pas moins Ethiopien et attaché aux intérêts de son pays. Qui de facto dépend du bon vouloir de Pékin.
Quant à sa carrière, elle n’est guère menacée malgré ces manquements inacceptables. Après d’aussi bons et loyaux services, il se sait à l’abri de toute sanction. Pékin lui doit bien une solide protection…
JO/MS