L’article que l’on lira ci-dessous était quasiment terminé quand le quotidien économique français, Les Echos (29/01/21), publiait un article majeur faisant référence à l’étude du professeur John Ioannidis de l’Université de Standford, parue dans la revue scientifique, “European Journal of Clinical Investigation”(du 05/01/21), qui démontre de manière incontestable que les confinements non seulement ne servent à rien mais ont l’effet inverse. Et donc que l’on a ruiné des nations entières et annihilé les libertés publiques sans aucune raison valable.
Le professeur Ioannidis est une sommité mondiale en matière d’épidémiologie et la liste de ses publications scientifiques est impressionnante. Pas comme celles de Marc Van Ranst qui tiennent sur un feuillet A5. Et sont souvent contestées par de nombreux scientifiques.
L’étude de l’équipe de Ioannidis, très approfondie et étayée par nombreux chiffres soigneusement vérifiés, montre que les confinements ainsi que les fermetures de lieux culturels et horeca n’ont non seulement pas eu l’effet escompté mais ont, au contraire, eu l’effet inverse à celui recherché. En effet, les gens étant enfermés et vivant proches les uns des autres se sont mutuellement contaminés. Sans créer d’immunité collective puisqu’éloignés du reste de la population. Comme on a pu le constater dans les maisons de repos. Résultat : plus de morts, un personnel médical épuisé et la ruine pour des millions de gens. En ce qui concerne les maisons de repos, on lira avec intérêt le rapport d’Amnesty International à ce sujet. Il est disponible sur son site Internet et donne froid dans le dos.
Les chiffres sont accablants : ce sont les pays qui ont pratiqué les confinements les plus stricts qui déplorent le plus de décès, suite à l’épidémie de Covid. Alors que ce sont les nations les plus développées et, en principe, les mieux outillées pour la combattre. En revanche, les pays qui n’ont pas pu ou voulu recourir au confinement et ont fait (volontairement ou faute de moyens) confiance au développement de l’immunité collective, ont en effet connu un pic de décès au début de la crise mais voient aujourd’hui une grande partie de leur population protégée, grâce aux anticorps qu’elles ont développés, avant même d’avoir entamé d’éventuelles campagnes de vaccination.
Plus grave encore les politiques de confinement ont bloqué temporairement le virus mais sans l’éradiquer. Au contraire, elles lui ont donné tout le temps de muter. Ce qui explique pourquoi nous sommes actuellement confrontés à de multiples variants.
Au risque d’alourdir le texte, mais pour éviter des attaques diffamatoires, nous publierons toutes nos sources, de manière à clairement montrer que nos informations, pour le moins dérangeantes pour les soi-disant “experts” et les politiques, n’émanent pas de sites complotistes mais bien d’organismes et publications dont le sérieux est unanimement reconnu.
Les chiffres ci-dessous datent du 07/01/2021 et sont vérifiables sur les sites de l’Université John Hopkins et de la Banque Mondiale.
Nombre de morts par million d’habitants :
- Belgique : 1726
- Italie : 1266
- Grande Bretagne : 1140
- Espagne : 1092
- Inde : 145 (non, non, il n’y a pas de faute de frappe).
Par souci d’objectivité, nous avons évité d’évoquer la Chine communiste (si chère à M. Van Ranst) dont les chiffres ont été scandaleusement falsifiés depuis le début de l’épidémie et qui est d‘ailleurs responsable de son extension à la planète. Ainsi que ceux (par ailleurs, eux aussi modestes) de certains pays africains dont les services d’état-civil peuvent parfois être un peu lacunaires.
Le “miracle” indien
Comment une nation de importance de l’Inde peut-elle avoir afficher un taux de mortalité Covid aussi bas? Parce que l’immunité collective a pu s’y développer rapidement. A telle enseigne que selon le Times of India (19/01/2021), les analyses faites massivement dans les bidonvilles de Mumbai et Calcutta, ont montré que plus de 70% des habitants y ont développé naturellement des anticorps. Le même journal publie quotidiennement les tableaux, état par état, qui montre que l’Inde est occupée à se débarrasser de la Covid sans ruiner son économie. Certes, au début de la crise, le gouvernement indien a essayé d’imposer (de façon musclée d’ailleurs) un confinement. Mais cela n’a pas duré longtemps et s’est limité aux quartiers résidentiels et non aux campagnes et bidonvilles. Comment imposer des gestes barrières ou un lockdown à des gens qui vivent à dix dans 15m2 ? Et doivent absolument travailler sous peine de mourir de faim.
On garde les “nuls” et on persécute les gens compétents
Ces résultats étonnants auraient dû interpeller les pseudo-experts omniscients (?) qui imposent une dictature insupportable et ruinent certains pays d’Europe dont le nôtre. Un minimum d’honnêteté intellectuelle de ces”experts” autoproclamés eut exigé de chercher à comprendre comment un pays aussi important que l’Inde a pu limiter aussi drastiquement la catastrophe sans ruiner son économie. Du côté politique, le simple bon sens eut exigé de se débarrasser séance tenante des incapables qui ont conduit les pays dans l’impasse et de les remplacer par les scientifiques qui défendent la thèse du développement de l’immunité collective. Surtout que l’argument prétendant que laisser faire le virus pour développer l’immunité collective aurait empêché le poursuivre les soins aux autres patients et ainsi fait des victimes supplémentaires ne tient plus, puisque c’est exactement ce qui s’est passé avec les absurdes confinements. Et a généré le massacre que l’on peut déplorer. On a fait taire, vilipendé et même menacé ceux qui défendaient des thèses intelligentes. Quand on n’a pas manipulé leurs propos pour les démonétiser et leur attribuer des déclarations ridicules qu’il n’avaient jamais faites. Quitte, pour ce faire sans se salir les mains, à manipuler des sites complotistes. Comme cela a été le cas en Allemagne avec le professeur Streeck de l’université de Bonn. Ou, pire encore, comme on l’a vu en France, essayer de faire colloquer ceux qui contestent la politique de confinement.
Après l’échec cuisant que connaît la Belgique en matière de lutte contre la Covid, il est ahurissant que le même ministre soit toujours en place (bien qu’objectivement il ne le fût pas en poste au début de la crise) et surtout les soi-disant “conseils scientifiques” qui ont montré leur totale incompétence. Et dont les scientifiques de valeur ont été soigneusement écartés. Ce qui a conduit le pays à une catastrophe humaine, sanitaire et économique d’une ampleur inégalée depuis la Deuxième Guerre mondiale. Car non contents de mal gérer la crise de la Covid, ils ont fait imposer par les politiques des mesures aussi scandaleuses (criminelles ?) que de maintenir des LITS VIDES dans les hôpitaux pour accueillir d’éventuels patients atteints du coronavirus. Empêchant ainsi des opérations vitales pour des cancéreux et des cardiaques. Qui ont été ainsi de facto condamnés à mort.
L’ombre rouge de Marc Van Ranst
Et là apparaît l’ombre omniprésente de Marc Van Ranst. Ce compagnon de route du PTB/PVDA, dont la prétention et la morgue rivalisent avec l’incompétence, a réussi à s’infiltrer partout. A telle enseigne que le président du SPa lui a même proposé le ministère de la Santé publique avant de de se rabattre sur le sulfureux Frank Vandenbroucke. Ce qui, soit dit en passant montre que, pour les socialistes, s’il y a un “cordon sanitaire” pour le Vlaams Belang, il n’y en a pas pour les stalino-maoïstes. Ce que l’on savait d’ailleurs depuis les élections communales. Et leur alliance de majorité à Zelzate.
Mais, chose plus étonnante, il se trouve des gens habituellement classés à droite qui trouvent le personnage tout à fait fréquentable. Même à la NVA !
Que Marc Van Ranst soit crypto-communiste, c’est son droit. Tout au moins s’il reste dans les limites de la démocratie. Mais qu’il joue avec la santé des gens, ruine le pays et soit derrière la destruction des libertés constitutionnelles des citoyens, ne l’est pas du tout.
D’incohérences en incohérences
Notre confrère, Nicolas de Pape, du Journal du Médecin (du 14/07/20) a dressé un très intéressant portrait du personnage. Il commence par rappeler quelques uns de ses propos les plus” intelligents”. Ce tweet du 26/02/20 : “Chers gens des médias ne prenez par le coronavirus de Wuhan pour un virus tueur. L’année passée 140.000 personnes sont mortes de la rougeole, 770.000 du HIV, 450.000 de la malaria, 825.000 de la grippe et 1,5 million de la tuberculose. Je peux vous assurer que tous ces gens sont aussi morts que ceux qui meurent coronavirus de Wuhan”.
On appréciera à la fois la préscience du propos et l’humour plus que douteux de tels écrits.
Le lendemain, le même Van Ranst considérait qu’aller skier en Autriche ne posait aucun problème....
Le surlendemain, confronté à l’économiste Geert Noels qui le prie de ne pas déclencher de panique inutile, l’ayatollah de Leuven affirme : “C’est plus contagieux que la grippe C’est plus mortel que la grippe. Nous n’avons pas de vaccin. Personne n’a d’anticorps. Geert c’est toi qui répands la panique ici. En fait, je me sens insulté. Pensez-vous vraiment que nous mentons” (cfr.Het Belang van Limburg du 28/02/20).
Ainsi en moins de 48 heures, pour le stalinien de la KUL, une grippette est devenue très grave. Cela donne une idée du sérieux de ses travaux.
Toujours ce même 28/02/20, Van Ranst affirme “Lavez-vous bien les mains et faites le normalement” (cfr. Het Nieuwsblad 29/02/20). Et d’affirmer :”Non vous n’avez pas besoin de mettre un masque” et plus loin : “Oui, vous pouvez partir en croisière”.
Et notre confrère de faire encore d’autres révélations qui montrent jusqu’où Van Ranst ose aller dans le “n’importe quoi” et aussi combien il a tout fait pour que son laboratoire de Leuven ait un monopole de fait sur tout ce qui concerne la pandémie. N’hésitant pas à faire “une danse de joie” quand le premier patient venant de Wuhan a été hospitalisé chez lui (cfr. De Standaard 28/02/20)
Tout cela ne l’empêchera pas d’ultérieurement exiger du gouvernement (qui fait tous ses caprices) les confinements mortifères que l’on connaît.
Les silences complices
A ce sujet, il est tout de même affolant d’observer que PAS UN SEUL PARTI POLITIQUE NE SE SOIT OPPOSE A CETTE POLITIQUE CATASTROPHIQUE. De même, les syndicats (toutes tendances confondues) ont laissé détruire plus de 150.000 emplois sans lever le petit doigt.
Il est donc clair que si Marc Van Ranst et ses sbires, pourtant dénoncés par des scientifiques d’une valeur supérieure, ont pu sévir, c’est grâce au soutien inconditionnel du gouvernement. Et en particulier de l’ancien trotskiste, Frank Vandenbroucke qui est devenu une sorte de premier ministre bis..
Dès l’entrée au gouvernement de ce dernier, nous avions souligné combien nommer un personnage aussi sulfureux et au passé aussi trouble à un poste de l’importance de la Santé publique était un scandale. Mais nous n’avions pas prévu que sa présence au ministère de la Santé allait conduire des gens au suicide. Ce qui est malheureusement arrivé.
De surcroît, l’individu s’est vanté sur les plateaux de la VRT et de la RTBF d’avoir exigé de ses collègues d’imposer un second confinement, alors que ce n’était pas sanitairement nécessaire. Il avait voulu faire un “électrochoc”. Au détriment des dizaines de milliers de petits indépendants.
Devant le tollé généré par ses révélations, il s’est empressé de signaler que cette décision avait été prise par 14 voix contre 2. On ne pourra jamais assez souligné combien il est malencontreux que ces deux personnes, par ailleurs courageuses, n’aient pas mis leur démission dans la balance. Devant le risque de se voir délogé du 16 rue de la Loi, il est certain que M. De Croo Jr aurait certainement tout fait pour garder son fauteuil, acquis au prix d’un abandon de tous les principes et idéaux de son parti. Et ainsi torpillé les oukases de M.Vandenbroucke, porte-coton de Marc Van Ranst..
Pour information, les deux personnes raisonnables sont (avec certitude) M. Clarinval et (selon des sources fiables) M. Di Rupo.
Du sang sur les mains
Quoi qu’il en soit, sans ce confinement complètement absurde, inutile et voulu par le seul M. Vandenbroucke, la jeune Alysson ne se serait pas suicidée. Il est donc indirectement responsable de sa mort. Certes, il ne l’a pas tuée de ses mains mais on peut clairement parler d’un “homicide involontaire” avec circonstances aggravantes dans le fait d’être détenteur d’une autorité et d’avoir posé un acte nuisible en connaissance de cause. On déplorera en passant que ce suicide et celui d’autres indépendants ne fassent pas vraiment les gros titres.
Comme il est hyper protégé et dispose d’une immunité légale, il ne peut malheureusement pas être poursuivi. Mais, dans un pays normal, un ministre qui a (même indirectement) du sang sur les mains démissionnerait immédiatement. Et s’il ne le faisait pas de lui-même, serait vite prié de se faire oublier. A la fois par ses amis politiques dont il ternit l’image, et par le Premier ministre, soucieux d’éloigner un tel individu de son cabinet. Mais la Belgique n’est plus un pays normal et encore moins un pays démocratique. De ce fait, à ce jour, il continue impunément à sévir.Et à préparer Dieu sait quelles nouvelles mesures liberticides, économiquement stupides et potentiellement mortifères.
Un risque sanitaire inutile
Au plan sanitaire, on peut penser que l’homme de la rue pourrait être tenté de faire de l’amalgame et à considérer que toutes les mesures exigées contre la Covid sont aussi inutiles que le confinement. Et, de ce fait, de renoncer à des précautions aussi importantes que le port du masque, le lavage de mains et la distanciation sociale. S’il devait en être ainsi, là aussi, les conséquences de tels comportements devraient être imputées au comportement irresponsable et dictatorial du ministre de la Santé.
Un nouveau scandale financier ?
Et ce n’est pas tout. Le voilà à nouveau éclaboussé par un éventuel scandale financier. En effet, nos confrères de l’Echo (30/11/20) ont révélé que le sieur Vandenbroucke a fait commander pour 4,27 millions € de Remdesivir, un médicament soi-disant contre la Covid dont l’efficacité est contestée par l’OMS et qui, de l’aveu même de ses producteurs, ne fonctionne que sur des...singes ! Mais nullement sur des humains. Après tout, à voir sa conduite, on peut imaginer que Frank Vandenbroucke considère ses compatriotes comme des primates dont l’espèce n’est même pas protégée... Dans tous les cas, il serait souhaitable que le Comité Supérieur de Contrôle et ultérieurement la Cour des Comptes se penchent sur ce marché.
“Weg met Van Ranst en Vandenbroucke”
Devant autant d’irresponsabilités et de fautes gravissimes, il serait logique que la population puisse manifester son mécontentement. Malheureusement dès que des citoyens veulent pacifiquement agir de la sorte, ils sont brutalement embastillés en masse.
Petit détail amusant (ou triste) : les responsables de l’UE ont fait des remontrances à la Russie parce que des manifestants y ont arrêtés. Mais, quand exactement les mêmes faits se déroulent dans la “capitale de l’Europe”, ils ne voient rien. Et trouvent cela normal. Tout comme la violation des droits constitutionnels des trois quarts des Européens ne les gênent en rien.
Quoi qu’il en soit, maintenant confirmation est faite. Ce que ce que nous pensions depuis le début de la crise est avéré : les confinements ne servent à rien. Ou pire sont nuisibles. Mais, même devant des preuves incontestables, il n’y a aucun espoir de voir les Van Ranst, Vandenbroucke et consorts reconnaître leurs monstrueuses erreurs.
Dès lors que conclure ? Dans leur langue : “Weg met Van Ranst en Vandenbrouck”. (1)
Jacques Offergeld
(1) Pour ceux qui ne connaissent pas la langue de Vondel, voici la traduction :”Virez Van Ranst et Vandenbroucke”.