Lors d'un débat sur LCI (19/08/21) portant sur la démission plus ou moins forcée du professeur Raoult, le professeur Casalino a fait un aveu extraordinaire. Il a eu la phrase suivante : "Comment pourrait-on laisser à la tête d'un centre de recherche universitaire une personnalité qui va à l'encontre de l'opinion des laboratoires qui permettent au centre de recherche de fonctionner grâce à leur financement ?".
Ce qui revenait à reconnaître implicitement le poids du Big Pharma dans les choix effectués par les centres de recherche universitaire. Partant du principe "qui paie commande", on peut légitimement s'interroger sur les limites de l'indépendance des chercheurs. Et partant sur la valeur des conseils qu'ils donnent à des gouvernants qui ne cherchent qu'une chose : ouvrir leur parapluie pour dégager leurs responsabilités de la manière aberrante dont ils gèrent la crise. Surtout dans un pays comme la France.
Cette suspicion augmente encore quand on observe l'attitude de Pfizer. Depuis le début de la crise, le prix de ses vaccins a augmenté de 100 %, passant de 10 dollars à 20 dollars l'unité. L'augmentation récente que l'on a observée il y a quelques jours, n'étant pas la première. Chose que l'on a oublié de dire au citoyen que l'on veut maintenir dans un état de terreur pour garantir sa soumission à des décisions aussi absurdes que totalitaires. Surtout que le géant pharmaceutique américain ne pouvait pas, dans le cas du vaccin Covid, prétendre devoir amortir ses frais de recherche. En effet, cette société a reçu dix milliards de dollars de l'administration américaine pour les financer. À l'époque, le président Trump avait fait débloquer cette somme qui a intégralement été versée. Dans des délais anormalement courts d’ailleurs. Ce qui a permis à son successeur de se vanter d'avoir réussi à faire vacciner plus de 100 million d'Américains en un temps record. Ce qui n'aurait pas été possible si cet investissement n'avait pas été consenti.
Quoi qu'il en soit, l'aveu du professeur Casalino pose un sérieux problème. Il ne s'agit pas de propos d'un obscur complotiste mais, au contraire, d'un homme du sérail fanatiquement pro-vaccin et prêt à allumer les bûchers pour brûler (professionnellement bien sûr) ses confrères qui émettent des réserves sur la gestion de la crise, les confinements à répétition, l'efficacité et les effets secondaires du vaccin anti-Covid (et donc PAS tous le vaccins).
Cette déclaration du professeur Casalino pose le problème de l'indépendance des laboratoires de recherches universitaires. Et pas uniquement en France. C’est également vrai aux Etats-Unis, en Angleterre, en Allemagne, etc. Ce qui, comme le soulignait M. François Kalfon (élu socialiste) au cours du même débat, est profondément malsain. Et explique mieux pourquoi, depuis le début de la crise sanitaire, les voix des plus grands scientifiques qui ne sont pas dans la ligne des confinements aussi massifs qu'inutiles et de la vaccination à tout-va ont été étouffées, vilipendées et même persécutées.
J.O.