Ainsi, James Prichard, arrière petit-fils d'Agatha Christie et gestionnaire de ses droits d’auteur, a décidé de changer le titre de son roman le plus célèbre, "Les Dix Petits Nègres", en "Ils étaient dix". A l’instar de ce qui avait déjà été fait aux Etats-Unis.
Ceci pour s’inscrire dans le climat ambiant d’un soi-disant antiracisme qui frise l’hystérie dans certains milieux. Pour mémoire, dans l’ouvrage en question il n’est nullement question d’Africains mais de statuettes et d’une île et il n’y a pas une seule ligne qui ait jamais fait sourciller les antiracistes les plus suspicieux. Et pour cause, puisque ce n’était pas le sujet.
Est-ce uniquement par vénalité (la peur de toucher moins de droits d‘auteur) que M. Prichard a agi de la sorte ou pour être “dans le vent” ? On ne le sait pas.
En revanche, ce que l’on peut constater, c’est la montée d’une intolérance insupportable et le triomphe de la bêtise et de l’inculture. Sans parler de la désinformation systématique qui sévit à grande échelle.
Fiers d‘être “nègres”
Afin d’essayer (sans grand espoir, il est vrai...) d’ouvrir les yeux des fanatiques de l’antiracisme et leur montrer que le mot “nègre” n’a rien de péjoratif, on ne peut assez leur recommander la lecture des ouvrages de Léopold Sedar Senghor, Aimé Césaire, Birago Diop et autres personnalités (à la fois littéraires et politiques) de premier plan de race noire qui ont hautement revendiqué leur “négritude”. En en faisant un outil de culture et d’identité. On peut aussi en dire autant de l’”art nègre”.
Deux citations le prouvent de manière incontestable. De Léopold Sedar Senghor : “Penser et agir par nous-mêmes et pour nous-mêmes en Nègres, accéder à la modernité sans piétiner notre authenticité”. Et d’Aimé Césaire : “La Négritude résulte d’une attitude active et offensive de l’esprit. Elle est sursaut et sursaut de dignité”. On observera que les deux auteurs emploient le “N” majuscule pour Nègres et Négritude.
Ces références semblent plus respectables que les braillards et pillards du mouvement BLM.
Il est vrai que l’inculture se retrouve aussi au niveau du folklore. N’a-t-on pas vu des maires de villes hollandaises interdire Zwarte Piet, compagnon inséparable de Saint Nicolas, sous prétexte qu’il avait une connotation raciste ? Quant à Facebook (nouvel outil de la dictature de la pensée politiquement correcte), il l’a carrément interdit. Signalons à ces ignares, méconnaissant le folklore du Nord de la France, de la Belgique, des Pays-Bas et du Sud de l’Allemagne, que Zwarte Piet n’est un Noir mais un Blanc, exerçant le métier de ramoneur et nettoyant les cheminées pour le passage de Saint Nicolas. Il est donc simplement noirci par la suie !
Dans le climat d’incultirisation antiraciste ambiant, il faudra bientôt s’attendre à voir débaptiser les “Têtes de Nègres” de Rubens
Traore, le violeur
A cela, il faut ajouter les campagnes de désinformation dont l’opinion est matraquée. Nous avons déjà révélé que George Floyd avait un lourd casier judiciaire. Ce qui ne justifie pas la manière dont il a été tué mais aurait néanmoins dû calmer les ardeurs de ceux qui veulent en faire un martyr.
En France, on a tenu sous le boisseau une information majeure : Adama Traore, présenté aussi comme un martyr, était non seulement un repris de Justice mais surtout un violeur. N’avait-il pas agressé sexuellement à plusieurs reprises un codétenu ? S’il n’a été pu être jugé pour ces faits, étant décédé, ses crimes ont été implicitement reconnus par la Justice qui a même dédommagé la victime. Chose rarissime, l’administration pénitentiaire ayant pour usage d’étouffer ce genre de scandale. Mais là les faits étaient tellement patents que la chose était impossible.
Un bambin blanc de 5 ans assassiné par un gangster noir ? Silence dans les rangs !
Si l’on a beaucoup manifesté, cassé et pillé pour Floyd et Traore, personne n’a montré la moindre émotion pour le petit Cannon Hinnant. Et pour cause, puisque “on” n’a pas cru bon d’évoquer dans la presse bien-pensante le sort de ce petit garçon de 5 ans abattu par un repris de Justice, nommé Darius Sessons, alors qu’il jouait dans un bac à sable en Caroline du Nord. “Détail” (?) qui a son importance : le petit Cannon était blanc et évidemment exempt de tout crime tandis que Darius Sessons est noir et a un casier judiciaire chargé. Quelle casse n’aurait-on pas vue dans les rues américaines (et même européennes) si cela avait été l’inverse ?
Pour mémoire, le propre des pouvoirs totalitaires est de s’attaquer prioritairement à la culture et de manipuler l’information.
Jacques Offergeld