Alysson, martyre du confinement

Depuis des mois, à notre modeste niveau, nous essayons d’alerter sur le danger que représente le confinement abusif imposé par le gouvernement. Qui imite servilement les erreurs de son homologue français et a cédé le vrai pouvoir à des virologues qui n’ont que rarement soigné un patient et n’ont aucune idée des conséquences sanitaires, sociales et économiques des mesures qu’ils imposent.

Dans nos articles « Covid 19, le coup d’Etat » du 28/07/20 et « Confinement, le court terme contre le long terme » du 01/11/20, disponibles sur ce site, nous prévoyons les inévitables catastrophes qui arrivent. Aujourd’hui, des autorités médicales, comme le Prof. Axel Kahn, affirment publiquement (1) que le manque de soins dont les cancéreux ont été victimes durant les deux confinements vont entraîner des milliers de morts dans les cinq prochaines années. Sans compter les décès déjà enregistrés sans que l’on y prête la moindre attention. Et les cardiologues constatent exactement les mêmes drames que leurs collègues oncologues. A notre minuscule échelle, dans notre entourage, nous connaissons deux personnes décédées faute de soins, durant le premier confinement.

Les chiffres sont accablants : ce sont les pays qui ont connu les confinements les moins stricts qui ont eu le moins de morts à pleurer. Et inversement, bien sûr. Quant aux suicides d’indépendants, on n’osait pas trop en parler.

Il manquait un visage à ces milliers d’inconnus abandonnés sans soin, à ces suicidés ignorés, à ces gens ruinés par l’hystérie collective soigneusement entretenue par les gouvernements et répercutés sans le moindre esprit critique par la majorité des médias.

Bien malgré elle, la malheureuse Alysson est devenue le symbole de ces milliers d’oubliés.

Il faut espérer que, malgré leur chagrin, ses parents attaqueront l’Etat belge en Justice. Car il est responsable de l’avoir poussée au suicide. Non pour obtenir des dédommagements matériels qui ne remplaceront jamais une enfant perdue mais pour que ceux qui ont pris des mesures inacceptables et cédé de facto leur pouvoir à des fanatiques prétentieux, autoritaires et incompétents soient clairement définis. Il conviendrait que, tant du côté des scientifiques (Van Ranst, Vlieghe, André, etc.) que des politiques (De Block, Vandenbroucke, l’homme qui faisait brûler des millions, De Croo Jr, etc.), des comptes soient demandés.

Allyson avait ouvert sa barbierie le 3 août dernier. Obligée de fermer du fait du confinement, elle n’a pas pu faire à ses échéances. On connaît la suite… (© Pixabay)

Car les faits sont incontestables : les gouvernements belge, français, italien et espagnol ont foulé aux pieds les droits constitutionnels les plus élémentaires de leurs concitoyens. Et sans même atteindre les objectifs annoncés. Non seulement les confinements abusifs n’ont pas empêché des dizaines de milliers de morts directs et indirects mais ont empêché l’immunité collective de se développer, ce qui a partiellement nourri la deuxième vague. Qui risque fort d’être suivie d’une troisième s’ils s’entêtent dans la voie sans issue actuelle.

Ce qui précède ne justifie pas un laxisme de mauvais aloi. Le port du masque doit rester obligatoire à l’extérieur ainsi que dans les lieux où des personnes sont susceptibles de se croiser. La quarantaine doit rester imposée aux personnes  asymptomatiques. Les rassemblements de masse doivent rester interdits. Evidemment. En revanche, la fermeture des petits commerces, des restaurants (pas des bars qui posent un vrai problème) doit être abrogée immédiatement. De manière à relancer la vie sociale et économique.

Cette limitation du confinement éviterait probablement de voir se multiplier des réunions clandestines, certes compréhensibles mais susceptibles d’ouvrir la route au virus, ou de voir apparaître des mouvements violents émanant des couches les plus irritées de la population.
Il conviendrait aussi de retirer tout pouvoir aux (pseudo?) scientifiques qui en usent et abusent. Le sommet étant atteint par Marc Van Ranst (ami du PTB/PVDA) qui se permet de critiquer ses compatriotes (dont il a pourri la vie) dans une interview au journal néerlandais «Volkskrant»(2). Ne pourrait-on pas l’envoyer en Corée du Nord ? Il y serait certainement dans un environnement à son goût.

La mort d’Allyson permettra-t-elle de réveiller un public assommé depuis des mois par une terreur soigneusement entretenue et des mesures oppressives et anticonstitutionnelles, comme notre pays n’en avait plus connues depuis l’occupation nazie ? Il faut l’espérer, our que son sacrifice ne soit pas vain. Mais…

J. Offergeld

(1)    Interview sur LCI du 14/11/2020
(2)    Volkskrant 16/11/2