Les résultats des élections régionales de Madrid sont sans appel. Les adversaires du confinement ont littéralement laminé les partisans de la dictature pseudo-sanitaire. Cette victoire est due à l’opposition de la présidente de Région sortante, Mme Isabel Diaz Ayuso, aux confinements imposés par le gouvernement central. Elle a quasiment doublé son nombre de voix et de sièges. Montrant ainsi que l'écrasante majorité de la population de la région de Madrid a approuvé ses positions de défense de la Démocratie, face à l’arbitraire.
Les Madrilènes ayant pu constater que, malgré qu'une certaine liberté leur fût accordée (notamment le maintien de l’ouverture de l’Horeca) grâce au combat de Mme Diaz Ayuso, le virus n'a pas fait plus de victimes dans leur région que dans le reste de l'Espagne. Prouvant, une fois encore, l’inanité de la politique de confinement.
Le diktat des confinements a été sanctionné par la majorité de la population et l'échec de la gauche qui a pratiqué la politique de confinement total.
Autrement dit, le diktat des confinements a été sanctionné par la majorité de la population. car si l'on additionne les résultats des partis opposés à la paralysie généralisée, on dépasse les 62 % de la population.
A Madrid, il faut aussi relever un échec de la gauche qui a pratiqué la politique de confinement total. À tel point que le principal dirigeant du parti d'extrême gauche Podemos, M. Iglesias, a démissionné de tous ses mandats et annoncé son retrait de la vie politique, bien que son parti n’ait pas perdu, contrairement aux socialistes qui se sont effondrés. Payant ainsi les errements du Premier ministre Sanchez.
Mais il serait probablement abusif de parler de clivage gauche/droite. Le choix des électeurs s’est fait autour du confinement et, plus généralement, de la manière dont la crise sanitaire a été gérée en Espagne. C’est d’ailleurs bien plus une victoire personnelle de Me Diaz Ayuso et de son attachement au respect des droits constitutionnels des citoyens qu’un succès de son parti, le PP, dont il faut admettre qu’il n’a pas été à la hauteur du défi. Et ne s’est pas opposé aux mesures liberticides du gouvernement Sanchez.
Pas de Mme Diaz Ayuso en Belgique
On ne peut toutefois pas espérer semblable résultat en Belgique. En effet, aucun des partis représentés au Parlement ne s'est opposé au confinement. Pas un seul dépôt de motion de censure par l’opposition. Pourtant, cela aurait moins moins permis de se compter. Le cas de la NVA est particulièrement intéressant. Que l'on aime ou non Bart De Wever, une chose est certaine : c’est un homme de grande culture et un historien de haut niveau. Dès lors, il aurait dû savoir (et savait sûrement) qu'une politique de confinement ne pouvait que conduire à la catastrophe que nous connaissons actuellement. Il s’agit d’un réflexe reptilien primaire dont l’Histoire regorge d’exemples catastrophiques.
Au début d'ailleurs, il s’y était opposé au niveau de la ville d'Anvers. Mais, très rapidement, il a été emporté par le climat de terreur irrationnelle délibérément créé par Vandebroucke et Van Ranst. Et semble avoir perdu tout sens critique. Ce qui en a étonné plus d’un. Même dans son entourage. Il a ainsi raté une occasion historique de se poser en défenseur de la Démocratie. On peut d'ailleurs observer que le Vlaams Belang a commis la même erreur.
La manipulation concoctée avec un cynisme inouï par Marc Van Ranst a donc réussi au-delà de ses espoirs les plus fous. Terrorisant et paralysant les gens les plus intelligents.
Mais comme dans notre pays il n’existe pas de Mme Diaz Ayuso, il y a franchement peu de chances que ceux qui ont violé sciemment la Constitution, poussé des gens au suicide et ruiné la nation soient battus aux prochaines élections. En revanche, malgré que le vote soit obligatoire, le nombre de votants risque de chuter de manière significative.
J. Offergeld