Vendredi 22 novembre 2024

BBQ à 11 : non. Manif. à 10.000 : oui !

Depuis plus de deux mois, on maintient la population dans un confinement (abusif ?) qui commence enfin à un peu s’assouplir. Et cela avec une sévérité extrême, puisque plus de 200.000 PV ont été dressés à l’encontre de ceux qui avaient violé ses règles.

Actuellement encore, toute réunion, même familiale, de plus de 10 personnes reste interdite. Mais, en même temps, le bourgmestre de Bruxelles, Philippe Close (PS) a “toléré” (sic) une manifestation de plus de 10.000 personnes qui, comme on pouvait s’y attendre, s’est terminée par de graves violences et des pillages organisés de magasins

Cette manifestation voulait être une démonstration antiraciste. Objectif louable. Sauf s’il met la vie de centaines de gens en péril. Ce qui est le cas. Et si l’on voit le coronavirus montrer à nouveau son vilain nez dans une quinzaine de jours, on ne pourra que remercier M. Close et les irresponsables qui ont lancé des milliers de gens dans la rue. Qui va leur demander des comptes, si malheureusement cette sinistre hypothèse se concrétise ? Comme l’affirment les épidémiologistes, en ce compris l’un d’entre eux, pourtant “compagnon de route” de la gauche la plus extrême.

Quant aux violences qui ont suivi cette manifestation, elles ont été bien plus importantes qu'on a bien voulu nous le dire. En effet, comment parler de quelques dizaines d’émeutiers quand 249 d'entre eux ont été arrêtés. Considérant que, dans les meilleurs cas, seuls 10% de ces voyous se sont fait prendre, on voit vers quels chiffres on se dirige.

Certes M. Close n’est pas seul. On a même vu pire aux Pays-Bas où la bourgmestre d’Amsterdam, Femke Halsema (écologiste) a carrément participé à une manifestation du même genre.

Et tout cela pourquoi ? Pour une manipulation politique intérieure américaine, remarquablement organisée par les adversaires de Donald Trump. Qui ne se rendent même pas compte qu’ils risquent fort d’atteindre le but inverse à celui recherché.. La majorité des gens étant scandalisée par la tolérance des pouvoirs publics à l’égard de manifestants qui jouent avec la santé de leurs compatriotes

Car c’est de cela qu’il s’agit. Tout part d’un tragique fait divers monté en épingle par des manipulations des réseaux sociaux : un repris de justice décédé suite à une arrestation à l’évidence trop brutale. Et, là, il faut reconnaître que le passé du policier responsable de ce décès ne plaide pas en sa faveur. A 18 reprises, il avait fait l’objet de plaintes pour violences abusives et avait été deux fois sanctionné pour des faits du même genre. Il est donc normal que la Justice lui demande des comptes. Mais la victime est très loin d’être le petit saint que l’on veut nous présenter. Trafiquant de drogue, condamné à 5 ans de prison pour holdup à main armée, il était sous l’effet de Fentanyl au moment de son interpellation et de son décès. Ce qui prouve qu’il n’avait nullement coupé les liens avec les monde des stupéfiants, comme ceux qui veulent le transformer en martyr arrivent à le faire croire aux gogos.

Ce qui précède conduit à une seule conclusion : il fallait interdire cette manifestation. Et faire respecter l’interdiction, par la force si nécessaire. Pour la santé publique avant tout, pour montrer que les règles de confinement sont les mêmes pour tout le monde et pour le mouvement anti-raciste lui-même qui perd toute crédibilité en présentant le délinquant Floyd George comme une malheureuse victime du racisme.

J.O.