Le bourgmestre de Middelkerke, Jean-Marie De Decker, a fait une démonstration limpide de la manière dont le pouvoir communal peut légalement s'opposer à la dictature sanitaro-politique, qui sévit actuellement. Pour ceux qui n'auraient pas suivi ce dossier, M. De Decker a retiré temporairement les permissions accordées aux commerçants d'installer des terrasses sur la voie publique, pour ainsi les faire redevenir «espaces publics».
Et ensuite d’y installer des tables et des chaises propriétés de la commune, pour que les gens puissent s'y installer. Ceci pour que les commerçants ou leurs clients ne puissent être incriminés (et durement sanctionnés) pour avoir illégalement ouvert ou occupé des terrasses à usage commercial. De ce fait, les clients pouvaient aller se servir au take away et ensuite manger tranquillement à table. Etant entendu que les distances sanitaires étaient scrupuleusement respectées entre les tables.
Est-il nécessaire d'écrire que cette initiative a eu un succès exceptionnel ? Et que, lors de la promenade qu'il a faite sur la digue de sa commune, Jean-Marie De Decker n'a pas arrêté d'être applaudi. Non seulement par les habitants mais aussi par toutes les personnes avides de liberté, venues des quatre coins de la Belgique.
Cerise sur la gâteau : il était très réjouissant de voir le lendemain les réactions acides de Marc Van Ranst sur le site web du Het Laatste Nieuws.
Ce qui précède montre que, même dans un pays auquel on impose une dictature inutile et tatillonne et où les libertés constitutionnelles ont été violées sans arrêt depuis un an, des gens courageux et intelligents peuvent tenter de rendre aux citoyens un minimum de leurs droits.
De ce qui précède on peut conclure trois choses :
Primo, qu’il il y a encore des responsables politiques démocrates dans ce pays. Peu certes mais quand même. Et que tous n’adhèrent pas à la dictature Vandenbroucke-Van Ranst. Malgré ce que l'on veut nous faire croire.
Secundo, que les communes peuvent, certes de manière limitée, tenter de s'opposer à la dictature avec un certain succès. Mais, pour cela, il faut évidemment un vrai courage politique. Qui permet de s’inscrire dans la ligne traditionnelle de notre Histoire. En effet, depuis le Moyen Age, les communes ont toujours été le dernier bastion face à l’arbitraire.
Tertio, que laisser le public profiter de la vie tranquillement ne crée aucun problème. Contrairement aux interdictions de réunions qui ne font qu’augmenter la colère populaire dont le gouvernement sous-estime l’importance. Et qui pourrait bien éclater là où on ne l’attend pas.
Quoi qu'il en soit, les événements de Middelkerke ont permis aux commerçants locaux de gagner quelques sous, aux habitants comme aux visiteurs d'avoir une bouffée de liberté et, ce qui était bien agréable, de voir réapparaître des métiers, comme ces artistes de rue, dont l’activité a été arbitrairement paralysée depuis un ans.
Peut-être que si, dès l’instauration de la dictature pseudo-sanitaire, il y avait eu plus de bourgmestres comme Jean-Marie De Decker, aurait-on été moins inutilement opprimé et notre économie moins ruinée.
Jacques Offergeld