Mercredi 4 décembre 2024

Lu pour vous : SEPTENTRION 5

Un numéro spécial BRUXELLES

Dans son édito, le rédacteur en chef, Hendrik Trasaert, écrit : « L’époque où Charles Baudelaire parlait de Bruxelles comme d’un «visage sans regard » et ne voyait autour de lui que laideur et vulgarité est depuis longtemps révolue. Son pamphlet Pauvre Belgique! n’était pas tendre pour la jeune nation et sa capitale. Aussi n’avait-il pris ses quartiers à Bruxelles que parce qu’il manquait cruellement de fonds, sans pouvoir effacer de sa mémoire la cité des lumières qu’il avait connue en des temps meilleurs. Consciente ou non, cette comparaison entre Bruxelles et Paris refait assez fréquemment surface, et ce sera encore le cas dans les lignes qui suivent.

C’est sous l’impulsion du roi-architecte (et colonisateur décrié), Léopold, II que Bruxelles revêtit ses plus beaux atours. On vit surgir de terre de nouveaux palais et musées, s’aménager de larges avenues et des parcs rehaussés d’arcs de triomphe, de kiosques et autres jolités. La Senne, avec ses eaux nauséabondes que décrivait Baudelaire, fut enterrée.

« C’était au temps où Bruxelles rêvait… », disait Jacques Brel, chantant les années folles du tournant du siècle dernier.

Bruxelles allait vivre une seconde naissance après la Deuxième Guerre mondiale, lorsqu’elle devint le siège central de la toute nouvelle Communauté européenne du Charbon et de l’Acier (1951). Dans la suite, la ville allait gagner en impact et envergure à mesure que cette CECA se développait pour devenir l’actuelle Union européenne, forte de vingt-sept États-membres. Mais le point d’orgue de son histoire est et reste l’Exposition universelle de 1958, qui a drainé les visiteurs du monde entier et montré la capitale sous son meilleur jour. »

De nombreux articles sont présentés : « Bruxelles  de nouveau capitale culturelle ? »,  « Le statut politique de Bruxelles », « Au-delà des façades de la ville », « La bruxellisation », « Passa porta, maison des littératures », », « L’enseignement bilingue à Bruxelles », « Bruxelles Ma Belle » … Et encore de nombreux autres articles ainsi que « Les actualités des Plats Pays ». Cette revue est et reste un trait d’union culturel entre la Flandre et ses voisins !

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Serge Algoet